Dans son rôle de co-gestionnaire de la réserve naturelle régionale de la Clairière forestière de Bresolettes, le Parc a en charge une partie des 757 hectares du site, notamment sur les parcelles privées (684 hectares de forêt domaniale et 73 hectares de terrains privés).
C’est dans le cadre de sa mission d’entretien qu’un chantier de débardage à cheval a été programmé à la mi-septembre 2023 sur une mégaphorbiaie, située au lieu-dit la Cherchinerie. « Nous sommes sur un milieu très humide, composé d’herbacées de grandes tailles et qui, pour être bien géré, doit rester ouvert pour ne pas se transformer en milieux forestiers, le but étant de diversifier les habitats » explique Julia Hégédus, chargée de mission en charge de la Réserve avant de poursuivre : « Cet espace est difficile d’accès et, pour mener ce chantier, nous avons opté pour une solution qui limite l’empreinte écologique et atténue son impact sur le milieu ». Après s’être plié aux procédures des marchés publics, c’est l’entreprise « Aux coul’Eure du cheval » basée au Gros Theil dans l’Eure qui a été retenue.
Durant deux semaines, la responsable Sylvie Dévigne a conduit ses deux chevaux à tour de rôle afin de dégager le terrain d’aulnes, de saulnes, de bouleaux… Un réel labeur qui aura nécessité en partie l’utilisation de poulies afin de décupler la force des chevaux ; l’entreprise de terrassement Bruno. Dassé (Neuilly-sur-Eure) sera par ailleurs intervenue afin d’arracher quelques souches récalcitrantes. Au final, environ 8 000 m² ont ainsi été ré-ouverts au profit de la diversité des habitats et donc de la diversité des espèces.
C’est dans le cadre de sa mission d’entretien qu’un chantier de débardage à cheval a été programmé à la mi-septembre 2023 sur une mégaphorbiaie, située au lieu-dit la Cherchinerie. « Nous sommes sur un milieu très humide, composé d’herbacées de grandes tailles et qui, pour être bien géré, doit rester ouvert pour ne pas se transformer en milieux forestiers, le but étant de diversifier les habitats » explique Julia Hégédus, chargée de mission en charge de la Réserve avant de poursuivre : « Cet espace est difficile d’accès et, pour mener ce chantier, nous avons opté pour une solution qui limite l’empreinte écologique et atténue son impact sur le milieu ». Après s’être plié aux procédures des marchés publics, c’est l’entreprise « Aux coul’Eure du cheval » basée au Gros Theil dans l’Eure qui a été retenue.
Durant deux semaines, la responsable Sylvie Dévigne a conduit ses deux chevaux à tour de rôle afin de dégager le terrain d’aulnes, de saulnes, de bouleaux… Un réel labeur qui aura nécessité en partie l’utilisation de poulies afin de décupler la force des chevaux ; l’entreprise de terrassement Bruno. Dassé (Neuilly-sur-Eure) sera par ailleurs intervenue afin d’arracher quelques souches récalcitrantes. Au final, environ 8 000 m² ont ainsi été ré-ouverts au profit de la diversité des habitats et donc de la diversité des espèces.
Un second chantier afin de remettre une zone en lumière
Au mois d’octobre, un second chantier d’entretien s’est tenu dans la réserve, plus particulièrement sur l’étang de la Forge. « Il s’agissait de couper la végétation ligneuse en bordure afin de rouvrir une partie des berges ou des fourrés de saules avaient gagné sur l’étang. L’objectif était de remettre la zone en lumière afin que la végétation, plus herbacée, puisse se développer et ainsi attirer plus d’espèces » explique Aurélie Tran Van Loc, chargée de mission biodiversité. Pour la réalisation, c’est l’entreprise de travaux forestiers Thierry Bourré qui a été retenue.
Le chantier s’est déroulé sur deux jours avec un sécateur sur pelle à chenilles. Cet engin peu impactant pour le sol permet de réaliser une coupe sélective suivie d’une mise en andains rapide en bordure d’étang. Les bois tendres ainsi coupés devraient à présent attirer une cohorte de décomposeurs, parmi lesquels insectes et champignons.
Au mois d’octobre, un second chantier d’entretien s’est tenu dans la réserve, plus particulièrement sur l’étang de la Forge. « Il s’agissait de couper la végétation ligneuse en bordure afin de rouvrir une partie des berges ou des fourrés de saules avaient gagné sur l’étang. L’objectif était de remettre la zone en lumière afin que la végétation, plus herbacée, puisse se développer et ainsi attirer plus d’espèces » explique Aurélie Tran Van Loc, chargée de mission biodiversité. Pour la réalisation, c’est l’entreprise de travaux forestiers Thierry Bourré qui a été retenue.
Le chantier s’est déroulé sur deux jours avec un sécateur sur pelle à chenilles. Cet engin peu impactant pour le sol permet de réaliser une coupe sélective suivie d’une mise en andains rapide en bordure d’étang. Les bois tendres ainsi coupés devraient à présent attirer une cohorte de décomposeurs, parmi lesquels insectes et champignons.