Inondations, sécheresses, canicules… les effets du changement climatique sont déjà visibles à travers le monde et seront encore plus marqués dans les décennies à venir si la tendance actuelle des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ne s’infléchie pas dès à présent, de manière significative.
Mais concrètement, comment cela va-t-il se traduire sur notre territoire ?
Pour le comprendre, les quatre Parcs naturels régionaux de Normandie ont entrepris une expérimentation sur la modélisation du changement climatique.
Cette modélisation, dite à échelle fine, porte sur les températures, les précipitations et le déficit hydrique des sols, en intégrant dans les projections les réalités physiques locales de chaque commune : exposition des pentes, fonds de vallées, collines, plateaux…
Un travail, long de plusieurs mois, conduit dans le cadre d’un stage, réalisé par Louis Parey, étudiant en Master 2 Géographie – Aménagement – Environnement - Développement à l’Université de Caen.
Référent universitaire du stage, Olivier Cantat, enseignant - chercheur à l’Université de Caen - Normandie et expert climatologue au sein du GIEC normand, a été invité, par l’association des Parcs naturels régionaux de Normandie, à donner une conférence, mardi 12 novembre au Conseil Régional de Normandie, à Caen, sur cette modélisation du climat.
Une conférence diffusée en direct sur la chaîne Youtube de la Région et accessible en cliquant sur ce lien : https://www.youtube.com/live/rDEeKSAJAso
Début de la conférence à la 41ème minute.
En repartant des travaux du GIEC normand, le géographe y présente les premiers résultats de ce stage et l’intérêt que représente, au niveau des territoires, l’appropriation des données du réchauffement climatique.
Mais concrètement, comment cela va-t-il se traduire sur notre territoire ?
Pour le comprendre, les quatre Parcs naturels régionaux de Normandie ont entrepris une expérimentation sur la modélisation du changement climatique.
Cette modélisation, dite à échelle fine, porte sur les températures, les précipitations et le déficit hydrique des sols, en intégrant dans les projections les réalités physiques locales de chaque commune : exposition des pentes, fonds de vallées, collines, plateaux…
Un travail, long de plusieurs mois, conduit dans le cadre d’un stage, réalisé par Louis Parey, étudiant en Master 2 Géographie – Aménagement – Environnement - Développement à l’Université de Caen.
Référent universitaire du stage, Olivier Cantat, enseignant - chercheur à l’Université de Caen - Normandie et expert climatologue au sein du GIEC normand, a été invité, par l’association des Parcs naturels régionaux de Normandie, à donner une conférence, mardi 12 novembre au Conseil Régional de Normandie, à Caen, sur cette modélisation du climat.
Une conférence diffusée en direct sur la chaîne Youtube de la Région et accessible en cliquant sur ce lien : https://www.youtube.com/live/rDEeKSAJAso
Début de la conférence à la 41ème minute.
En repartant des travaux du GIEC normand, le géographe y présente les premiers résultats de ce stage et l’intérêt que représente, au niveau des territoires, l’appropriation des données du réchauffement climatique.
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« Considérer le changement climatique à l’échelle de nos territoires permet d’imaginer plus facilement une adaptation et une atténuation, en fonction des réalités de terrain, qu’il soit littoral ou urbain. L’investissement s’effectue sur le long terme. Ça n’est en aucun cas un endettement. C’est le coût de l’inaction qui serait plus important que d’investir dès à présent. Au-delà de la science et des mots, les objectifs peuvent être atteints, si l’on transforme les contraintes en projets à une échelle réalisable » estime le chercheur.
Pour aller plus loin
Comprendre les causes du réchauffement climatique et les scénarios du GIEC
La modélisation du climat à échelle fine, menée par l'inter-Parcs Normdands (voir par ailleurs) selon la méthodologie mise en place en 2022 par le Parc Normandie-Maine, s'appuie sur les projections du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Deux scenarios climatiques ont ainsi modélisés. Un scénario optimiste, appelé RCP 4,5, compatible avec les accords de Paris. Et un second, pessimiste cette fois, dit RCP 8,5, qui s’inscrit malheureusement dans la continuité de la tendance actuelle des émissions de CO2. Pour mieux comprendre ces notions de réchauffement climatique et de scénarios du GIEC, nous vous conseillons cette animation réalisée par les décodeurs en cliquant ici.L’Inter-Parcs Normands
Les quatre Parcs naturels régionaux (PNR) de Normandie représentent près de 17% de la surface du territoire normand : PNR des Boucles de la Seine Normande (créé en 1974), PNR Normandie-Maine (créé en 1975), PNR des Marais du Cotentin et du Bessin (créé en 1991) et PNR du Perche (créé en 1998).Initiées en 2016 suite à la fusion des Régions Basse et Haute-Normandie, les actions de mutualisation entre les quatre Parcs normands se sont renforcées et se traduisent aujourd’hui par des travaux communs et des rencontres régulières (Fête de l’Excellence Normande, observatoire du bocage, révision de la Charte…). Une association nommée « L’inter-Parcs normands » a ainsi vu le jour en décembre 2022 avec l’ambition de porter avec ambition ces politiques publiques de développement pour les PNR à l’échelle régionale et au-delà. Dans le cadre de leurs Chartes respectives et avec le soutien de la région Normandie, les Parcs normands se sont engagés dans le développement de leurs stratégies d'adaptation au changement climatique pour répondre aux enjeux urgents publiés par le 6ème rapport du GIEC publié en 2022 (Publication du 6e rapport de synthèse du GIEC | Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires (ecologie.gouv.fr).