Au service "civique" de la randonnée

Elle sera amenée à rencontrer les collectivités, les associations et autres partenaires de la randonnée… le Parc accueille depuis le 1er octobre Leïa Rabache. Originaire de Charente-Maritime, la jeune femme, qui dispose d’une licence SIG (systèmes d’information géographique), a rejoint l’équipe du Parc dans le cadre d’une mission de service civique. Objectif : enrichir la base de données randonnée dans l’outil Géotrek admin. Si le grand public ne connaît pas forcément cet outil numérique, il en connaît  une de ses finalités : le site et l’application Rando Perche.


« Je vais faire remonter de nombreuses données qui sont quelques fois manquantes ou incomplètes pour certains circuits » explique Leïa. « Cela pourra être par exemple le statut des chemins, s’ils sont privés ou publics ; la signalétique, savoir où sont plantés les poteaux ; les services que l’on peut trouver sur le circuit, comme des toilettes, de l’eau potable... ». Ou encore les points d’intérêts pour lesquels les éléments patrimoniaux sont généralement bien renseignés mais dont les autres aspects sont parfois absents, notamment pour les points de vue, les éléments identitaires de la faune ou de la flore….
Durant six mois, Leïa sera ainsi au contact du terrain et des acteurs de la randonnée, à saisir, collecter, synthétiser, homogénéiser et surtout valoriser de la donnée.

Un outil mis à disposition des collectivités

« Cette mission est aussi pour nous l’occasion d’être auprès des collectivités, de les accompagner dans la prise en main de Geotrek que nous leur mettons à disposition gratuitement » rappelle Fabienne Debuchy, chargée de mission tourisme et randonnée au sein du Parc, avant d’ajouter : « C’est un véritable outil d’aide à la décision qui permet de se projeter. Par exemple, bien connaitre l’état des chemins, c’est pouvoir annoncer combien de kilomètres sont à entretenir par an, et ainsi pouvoir anticiper le coût que cela représente ».

Cette mission est un pas de plus pour faire du Perche une terre d’excellence pour la randonnée. Au-delà des aspects économiques et de cadre de vie qui y sont liés, développer collectivement la randonnée, c’est aussi relever le défi de la mobilité douce sur le territoire, mobilité qui permet de préserver notre patrimoine, le chemin et à travers lui l’arbre, la haie, les paysages… Des enjeux assurément actuels.