Les prairies : un enjeu essentiel des MAEC

Les mesures agro-éclogiques, les MAEC, sont des mesures qui permettent de financer des agriculteurs s’engageant à respecter un cahier des charges comportant des pratiques favorables à l'environnement, pendant 5 ans. Le Parc anime ces mesures sur son territoire depuis 2015. Il informe les agriculteurs sur le dispositif, vérifie qu'ils sont éligibles et les accompagne dans leurs engagements (accompagnement administratif, environnemental, technique... ) Le Parc organise également des formations pour les agriculteurs engagés, informe des différents programmes comme ceux de plantation de haies, de restauration de mares…

Financement des agriculteurs

Les MAEC permettent entre autres de financer les agriculteurs qui possèdent une part importante de prairies et ce dans l'objectif de les maintenir. La préservation des prairies est en effet un enjeu essentiel lorsque l’on évoque la qualité de l’eau car l'utilisation de produits phytosanitaires y est moindre, voire nulle, par rapport aux grandes cultures. De plus, le fait de maintenir le couvert végétal et de limiter le retournement du sol a pour effet de réduire l'érosion et le lessivage de substances (engrais, pesticides, etc.) dans les cours d'eau.
Certaines MAEC imposent par ailleurs une diminution des traitements phytosanitaires, pour les agriculteurs qui en utilisent.
D’autres sont plus spécifiquement orientées vers la bonne gestion des prairies humides.

Un premier bilan concluant 

Entre 2015 et 2022, 110 agriculteurs se sont engagés en MAEC avec le Parc. Ce qui représentait environ 7 000 ha de surfaces engagées et plus de 100 km de haies.
D'après une enquête réalisée en 2020, 51 % des agriculteurs ont évolué dans leurs pratiques grâce aux MAEC et 46 % des agriculteurs ont des pratiques déjà favorables à l'environnement. Il convient de les aider à les maintenir afin d’éviter l'arrêt de l'activité d'élevage et ainsi voir des prairies retournées dans le but d’introduire des grandes cultures à la place.
Via ces engagements, 225 ha de cultures ont été remis en prairies.
Autant d’actions concrètes et locales qui œuvrent pour l’environnement et pour la sauvegarde de la « ressource eau ».